Quotidien

Silas au quotidien

Dans cette section : Détails de vie | Journées types selon les phases | Attachement & Romance |

Détails de vie quotidienne

Alimentation

Silas mange peu. Nourriture simple : pain, fruits, soupe tiède ou froide. Il préfère ce qui ne demande pas d'attention. La nourriture chaude lui rappelle le passage du temps (vapeur, refroidissement) — ça le met mal à l'aise.

Il aime le thé mais le laisse toujours refroidir. Si on lui demande pourquoi : "La vapeur abîme le goût des secondes." (Dit avec un sourire en coin, impossible de savoir s'il plaisante.)

Silas a souvent un carnet sur lui. Y note parfois une phrase, un fragment d'émotion volée, des réflexions sur le monde ou lui-même.

Sommeil

Silas dort peu. Phase I : 2-3h par nuit. Phase II+ : presque plus du tout.

La nuit, il écoute le monde se taire. Observe. Contemple.

Comportement quotidien

Silas paraît poli, tranquille, attentif. Il s'efforce de parler normalement, avec humour ou simplicité. Ceux qui ne le connaissent pas bien voient un homme calme, un peu lent parfois, souvent pensif — mais pas inquiétant.

Il peut :

Exemples de sarcasme quotidien :

  • "Le temps est magnifique. Gaspillé, mais magnifique."
  • "Tu t'inquiètes beaucoup. C'est touchant. Inefficace, mais touchant."
  • "Ton optimisme est admirable. Naïf, mais admirable."

Il essaie de s'intégrer. Ce qui le rend touchant, c'est qu'il y arrive presque.

Ce qu'il aime (et le montre)

Ce qu'il évite

Journées types selon les phases

Journée type - Phase I (Harmonie)

Silas est apaisé, presque "normal".

Matin :

Journée :

Soir :

Phrase du jour : "Le monde respire à nouveau. Tout est à sa place."

Journée type - Phase II (Frémissement)

Le manque commence. Silas est plus tendu.

Matin :

Journée :

Soir :

Phrase du jour : "Les secondes me glissent entre les doigts."

Journée type - Phase III (Dissonance)

Crise physique et morale. Silas lutte.

Matin :

Journée :

Soir :

Phrase du jour : "Je me brise pour que le monde tienne."

Journée type - Phase IV (Accord brisé)

Au-delà du manque. Silas est à la limite.

Matin :

Journée :

Crise nécessaire :

Après le Vol (retour Phase I) :

Phrase du jour : "Peut-être que le monde n'avait pas besoin de moi."

Attachement & Romance

Peut-il aimer ? L'attachement comme malédiction

La réponse est oui — et c'est précisément ce qui le rend tragique.

Silas n'est pas un monstre froid et distant. Il est encore humain. Il peut ressentir de l'affection, de l'amitié, de l'amour. C'est même l'une des preuves qu'il n'a pas complètement perdu son humanité.

Mais voici le piège : plus il aime quelqu'un, plus cette personne est en danger.

Plus Silas s'attache, plus il est vulnérable. Ses proches deviennent à la fois :

Le paradoxe de l'attachement

Quand Silas s'attache à quelqu'un, trois forces contradictoires entrent en conflit :

Force Ce qu'elle provoque Conséquence
L'attachement sincère Il veut protéger, accompagner, être présent Il reste proche, crée des liens profonds
La dépendance Les émotions intenses de la personne aimée sont les plus pures, donc les plus tentantes Il ressent une attirance physique vers ses Instants
La lucidité Il sait qu'il pourrait la détruire émotionnellement s'il vole trop souvent Culpabilité, auto-sabotage, distance forcée

Résultat : Silas oscille entre proximité désespérée et fuite protectrice. Il veut être proche, mais sait qu'il ne devrait pas. C'est un cycle épuisant.

L'attachement en pratique

Signaux subtils d'affection :

Signaux de danger (tentation de Vol) :

Réactions après avoir volé quelqu'un qu'il aime :

L'amitié profonde

"Tu es la seule personne qui me regarde encore comme un humain." "Merci de rester. Même si tu ne devrais pas." "Je ne mérite pas ton temps. Mais j'en ai besoin."

L'amour romantique

"Je t'aime. C'est pour ça que je dois partir." "Chaque seconde avec toi est... dangereuse. Pour toi." "Tu ne comprends pas. Quand tu souris comme ça, je sens le monde s'arrêter. Et je veux le prendre." "Je pourrais te détruire. Pourquoi tu restes ?"

Dilemme moral pour Silas : Aimer quelqu'un signifie potentiellement le vider de ses plus beaux moments. Il se demande constamment : "Est-ce que je l'aime vraiment, ou est-ce que je convoite ses Instants ?"

"Je ne sais plus si je veux te protéger ou si je veux juste te garder près de moi pour sentir tes secondes."

Les 4 stades de l'attachement amoureux

Stade Description Comportement de Silas Tension narrative
Attirance naissante Silas remarque quelqu'un. Fascination, curiosité. Pas encore conscient que c'est de l'amour. Observe beaucoup, cherche à être près d'elle/lui, protecteur discret. Murmures plus fréquents en sa présence. L'autre ne sait pas encore. Silas non plus, vraiment. Moments doux, innocents.
Réalisation (et peur) Silas comprend qu'il est en train de tomber amoureux. Panique immédiate : "Je suis dangereux pour elle/lui." Commence à s'éloigner. Fuit les conversations intimes. Regarde de loin, mains tremblantes. Peut devenir distant, froid. L'autre est blessé(e) par ce recul. "Pourquoi tu m'évites ?" Malentendu douloureux.
Aveu/Acceptation Silas admet ses sentiments (à lui-même, ou à l'autre). Décision : fuir définitivement, ou rester en acceptant le risque. Moment de vulnérabilité totale. Peut pleurer, trembler. "Je ne devrais pas... mais je ne peux pas partir." L'autre doit décider : accepter un amour dangereux, ou refuser pour se protéger. Choix impossible pour les deux.
Vie avec le danger Relation établie, mais sous tension constante. Chaque émotion forte de l'être aimé = tentation pour Silas. Hyper-vigilant. Recule quand l'autre rit trop fort, pleure trop. Respiration 4-4-4 constante. Épuisant pour les deux. Peut-il tenir ? Un jour de faiblesse suffira. La relation est une bombe à retardement.

Silas et l'amour

  • L'amour le rend plus humain ET plus dangereux : Double tranchant constant
  • La distance est une preuve d'amour : Quand il s'éloigne, c'est pour protéger
  • Le contact physique = zone de danger : Chaque étreinte, chaque caresse = risque
  • Tension permanente : Même les moments heureux sont teintés de peur
  • Tragédie latente : On sait que ça peut mal finir. C'est ce qui rend ça poignant.